D’après les recommandations de la HAS, « plus la prise en charge est précoce, meilleur est le pronostic ». Dans le cas contraire, le trouble s’étant fixé, il est plus difficile à soigner. La prise en charge doit être pluridisciplinaire, prodiguée par des professionnels de santé spécialisés. Malheureusement, les conditions actuelles ne sont pas réunies, une personne sur deux étant prise en charge.
Actuellement, le rétablissement des personnes souffrant de TCA est de 50 à 60%. Il est donc nécessaire de mieux comprendre les facteurs de la mise en place d’un TCA et les mécanismes biologiques mis en jeu, ce qui est du domaine de la recherche médicale fondamentale. Mais aussi d’améliorer la prise en charge par les connaissances acquises, ce qui est du domaine de la recherche clinique et de la politique de santé.
Du fait de la démocratie en santé, depuis l’année 2002, les usagers participent à la mise en place de la politique de santé. La FNA-TCA, association d’usagers, se doit d’agir afin d’améliorer les constats accablants par des actions de prévention. Ces dernières se traduisent soit par des actions directement auprès des personnes concernées, soit conjointement avec les professionnels de santé, ceci dans un seul but, améliorer la prise en charge des personnes souffrantes.
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